Quartier Praille Acacia

La mutation planifiée du secteur Praille-Acacias-Vernet, quartier du sud de Genève à dominante d’activités industrielles et commerciales, doit à terme apporter plus de 11 000 logements.

Le secteur Praille-Acacias-Vernet, très étendu (200 ha), comprend plusieurs projets urbains distincts ayant chacun leur propre logique. Dans le cadre de cette transformation d’une zone “travaillée” à un quartier “habité”, le projet a pour objet de remettre à ciel ouvert deux affluents de l’Arve auparavant canalisés. Ceci offre l’opportunité de créer un trait d’union entre les différents projets urbains, ainsi qu’une continuité paysagère, écologique et hydrologique au coeur de la ville.

Portée par la volonté de réintroduire la nature et la géographie du site dans l’environnement urbain, cette mise en valeur de l’élément aquatique a pour but de modifier radicalement le rapport à la rivière des Genevois avec un cadre de vie qu’ils peuvent se réapproprier par de multiples usages. La réapparition de ces deux cours d’eau est l’occasion de repenser la gestion des eaux pluviales dans l’intégralité du quartier, ainsi que d’y associer des espaces plantés qui formeront des continuités écologiques suivant les continuités hydrologiques formées par le chemin de l’eau vers l’Arve. Cette trame verte et bleue, constituée d’espaces plantés et de zones humides, est amenée à créer un support au développement de différents écosystèmes dans ces milieux reconstitués

La méthodologie de l’étude est de co-concevoir en permanence les aspects techniques de gestion des eaux en relation avec les enjeux urbains : usages, ambiances, déplacements, connexions…Nous avons décidé d’anticiper la réalisation des futurs îlots. Chacun des projets urbains compris dans le périmètre d’étude fait l’objet de préconisations spécifiques, adaptées aux morphologies urbaines proposées, pour gérer au mieux les eaux pluviales et limiter les rejets. L’étude établit également des recommandations et des propositions techniques sur les différents types de voirie de l’ensemble du secteur, afin de passer progressivement vers une gestion des eaux pluviales le plus souvent possible en surface.